Les formes d’entraînement au judo

Selon l’âge et le grade, l’entraînement au judo prend plusieurs formes. Il passe d’une suite d’activités à des exercices traditionnels.

Les formes d’entraînement

Les entraînements de judo chez les plus jeunes se font de manière ludique à travers des exercices prenant l’allure de jeux qui sont proposés par l’entraîneur. Ils permettent à l’enfant de prendre confiance en lui et d’apprendre à découvrir son corps. Ces jeux évoluent aux même titre que l’enfant. L’une des étapes indispensables de l’entraînement chez le débutant est l’apprentissage de la chute appelé les ukemi. Ces entraînements permettent à l’apprenant d’acquérir plus de confiance en soi, de devenir plus souple et plus fort; choses nécessaires pour la préparation aux compétitions ainsi que pour le passage de grade. Les entraînements prennent plus tard l’allure de combats : les randoris. Il s’agit de combats d’entraînement. Les randoris se font donc entre quelqu’un chargé de saisir (le Tori) et un autre qui reçoit l’action de l’autre (le Uke). Ces séances se font à travers des séances de randoris souples consistant à se laisser tomber si la technique effectuée par l’adversaire est réussie. Et les séances de randoris normales ayant pour objectifs d’apprendre à éviter de tomber.

Les exercices traditionnels

Il s’agit entre autre du :

Tandoku-Renshu qui est un exercice consistant à modéliser le placement spatial du corps et celui d’un partenaire imaginaire. Il se pratique seul et les mouvements techniques se font dans le vide.

Uchi-komi qui est un exercice permettant de travailler le placement du corps, le déséquilibre et le lancement de la technique de projection ; ceci sans faire tomber l’autre. Il se pratique à deux.

Nage-komi qui est une suite logique de l’uchi-komi. Il s’agit des mêmes techniques mais avec la chute.

Yaku-soku-geiko qui est un exercice s’effectuant en déplacement permanent. Il s’effectue à deux et permet à l’un de s’entraîner à faire des attaques et permet au même moment à l’autre de s’entraîner à la chute.

Kakari-geiko qui est une sorte de randori dans lequel des thèmes sont imposés. Il se fait à deux et permet surtout à l’un de travailler plus.

Shiai qui est un exercice qui a beaucoup plus l’air d’un combat comme en compétition. C’est un exercice présent dans certaines compétitions en particulier pour les ceintures de 1er kyu ou pour l’obtention des points shiai requis pour l’accès à l’examen de montée de grade.